Si votre logement, immeuble, installation représente un danger ou risque pour votre santé ou sécurité physique, un arrêté d’insalubrité peut être pris par le préfet. Dans ce cas, le locataire, l’hébergé, le titulaire d’un droit d’usage ou l’occupant de bonne foi sont protégés par la loi à la condition que le logement constitue leur résidence principale.
Le paiement du loyer est suspendu dès la notification de l’arrêté ou de l’injonction.
Selon les mentions contenues dans l’arrêté (interdiction temporaire ou définitive d’habiter), le propriétaire a l’obligation de proposer un hébergement ou un relogement à l’occupant. À défaut, cette obligation incombe au maire, au préfet.
En cas d’interdiction temporaire d’habiter, d’évacuation temporaire ou si les travaux nécessitent la libération temporaire des lieux, le propriétaire doit faire une offre d’hébergement gratuit au locataire ou à l’occupant.
L’hébergement temporaire gratuit doit correspondre aux besoins et possibilités du locataire ou de l’occupant qui ne supporte que les charges relatives à la consommation des fluides (eau, gaz, électricité).